mardi 8 juin 2010

Thomas Rousseau a tant de choses à dire

Thomas Rousseau, dit Samoth, fait partie de ces hommes qui ont des choses à dire. Et qui attendent d'avoir mal pour les exprimer. Cela donne ces visages surexpressifs, ces regards désespérés, ces lèvres charnues, ces couleurs chaudes, malaxées, comme matière vive.

Samoth est de ces gens qui ont du talent, à revendre, mais ont peur de le galvauder. Pas question de s'inscrire dans une académie, même pour rompre la solitude du créateur; les profs, les perspectives, les harmonies risqueraient d'altérer la spontanéité dans laquelle il se défoule. A tort, ou à raison...


Samoth est un poète, qu'il l'admette ou non. Au-delà des coups de pinceau ou de couteau, sous les coulées des fusions, derrière les mille visages de la dame, se glissent des titres jolis, drôles, forts: "Capitulation", "Raoul le fromager", "Ida la bergère" ou "Chamboulpeine", "Le cabossé de la Jaguar", "Bonjour je suis nouveau ici", "L'incertitude poilu"- que l'on voit ici à gauche -, "Pélagie regarde un poisson cru"... Des titres qui en disent long.




Samoth est en recherche. Son esprit n'est jamais au repos. Il conçoit à l'heure cent idées, souvent bonnes, toujours folles. Il gère ses silences, moins timide qu'il n'y paraît, ou s'abandonne en flots de mots, trop longtemps contenues. Thomas regarde les gens, les visages, à travers ses grands yeux, si bleus. Et déborde de générosité, pas seulement quand il court les 20km de Bruxelles avec Solidarité Mondiale...

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samothomas.canalblog.com.

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